À l’Université Concordia, un groupe diversifié s’est réuni pour aborder les questions urgentes du travail précaire et de la justice pour les migrants au Québec.
Ont participé à l’événement des membres du comité des femmes de la CBI, ainsi que des membres et des travailleurs du comité de l’Amazonie et du comité de l’Asie du Sud de la CBI. Ils ont été rejoints par un représentant de la Fédération du commerce de la CSN. L’atelier était organisé par le GIREPS (Groupe de recherche inter-universitaire et interdisciplinaire sur la pauvreté et la protection sociale).
La rencontre visait à mettre en lumière les luttes auxquelles sont confrontés les travailleurs immigrés et migrants au Québec et à Montréal. Les participants ont eu l’occasion de s’informer directement auprès des travailleurs, ce qui leur a permis de mieux comprendre les défis uniques qu’ils rencontrent. L’atelier faisait partie intégrante des activités de la « Grande Transition » qui se dérouleront du 18 au 21 mai 2023.
Le monde du travail a subi d’importantes transformations, notamment l’augmentation du travail précaire et l’érosion des relations de travail traditionnelles. Ces changements ont persisté même pendant la soi-disant « reprise économique ». Cependant, malgré les obstacles, les résistances et les mobilisations des travailleurs précaires se sont multipliées, marquées par des stratégies innovantes et de nouvelles formes d’organisation.
Animé par le désir de comprendre et de soutenir ces luttes émergentes, l’atelier visait à favoriser le dialogue et l’échange entre les chercheurs universitaires et les militants de terrain. L’accent a été mis sur les mobilisations récentes au Québec, avec une attention particulière à trois domaines clés : les conditions de l’action collective, les stratégies employées et les obstacles rencontrés. L’objectif final était d’explorer de nouvelles pistes d’action pour l’avenir.
Les discussions se sont articulées autour de quatre axes principaux. Le premier axe s’est penché sur les luttes auxquelles sont confrontés les travailleurs ayant un statut migratoire précaire et sur le régime de travail des migrants en vigueur. Le deuxième axe s’est concentré sur les stratégies de résistance pour les campagnes d’organisation visant à améliorer les conditions des travailleurs dans ce secteur.
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