En ce 1er mai, Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, Montréal a été le théâtre d’une mobilisation vibrante et combative. La classe ouvrière immigrante y a occupé une place centrale, dénonçant avec courage les salaires de misère, les conditions de travail dangereuses et l’exploitation systémique du travail par le capital — exploitation appuyée sans honte par nos gouvernements.
Le Centre des travailleurs et travailleuses immigrant·e·s (CTI/IWC) était bien entouré, marchant aux côtés de PINAY Québec, du Comité des travailleurs et travailleuses d’Amazon, du Comité sud-asiatique, du Comité d’action de Parc-Extension (CAPE), du chapitre Est canadien de l’Alliance internationale des migrant·e·s, du Comité femmes du CTI, ainsi que de la Clinique migrante de Médecins du Monde Canada.
Leur message était clair :
Nous exigeons la justice, un travail décent, un statut migratoire permanent pour toutes et tous, et l’abolition du permis de travail fermé.
Face à une précarité croissante et à l’indifférence des élites, ce 1er Mai n’était pas qu’une commémoration. C’était un acte de résistance collective, de solidarité internationale et un cri de ralliement pour un monde libéré de l’exploitation.
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