Avis aux médias
Point de presse à propos des demandes formulées à la ministre Agnès Maltais et suivi de la consultation du 5 avril 2013
Mercredi 1er mai 2013 à 10 h
Centre de travailleurs et travailleuses immigrants, 4755, rue Van Horne, bureau 110 (métro Plamondon), Montréal
Lors de la consultation du 5 avril dernier, plusieurs organismes de défenses des droits des groupes les plus vulnérables de notre société se sont réunis afin de discuter ouvertement autour du phénomène du travail précaire. La ministre du Travail, Agnès Maltais avait été invitée afin de lui faire part de notre point de vue et de nos demandes à considérer dans son projet de législation sur le travail précaire :
a) Exiger de chaque agence l’acquisition d’un permis d’exploitation renouvelable annuellement.
b) S’assurer que seules les agences crédibles et responsables reçoivent le dit permis et que ce dernier leur soit retiré si elles ne sont pas en mesure de respecter les règles et les normes du travail en vigueur.
c) Fournir un dépôt de garantie afin de rembourser, s’il y a lieu, tous les frais prélevés auprès des travailleurs par l’agence.
d) Exiger que les agences indiquent, dans un court délai, tout changement concernant leurs coordonnées ou au sein de l’administration de l’entreprise.
e) Infliger des amendes aux compagnies faisant appel à des agences de placement temporaire sans permis.
f) En vertu de la Loi sur les normes du travail du Québec, mettre en place un principe de coresponsabilité entre les agences de placement temporaires et leurs entreprises clientes qui garantira le respect des droits des travailleurs.
— Tenir responsables les agences de placement temporaire ainsi que leurs entreprises clientes envers les travailleurs qu’ils embauchent, lorsque les obligations pécuniaires (salaires, congés payés, etc.) sont en jeu.
— Tenir responsables soit les agences de placement temporaire, soit leurs entreprises clientes (ou les deux), dans le cas où les droits des travailleurs sont violés (comme dans les cas de congédiement non justifié, de harcèlement psychologique ou physique, etc.).
g) Faire dûment appliquer les normes du travail.
h) S’assurer que les agences et leurs entreprises clientes soient tenues responsables de tout ce qui a trait à la santé et à la sécurité au travail, ainsi qu’aux indemnités compensatoires de la CSST.
i) Obliger les entreprises clientes des agences de placement temporaire à embaucher de façon permanente les travailleurs d’agences au terme de trois mois de travail.
Lors de ce point de presse, nous allons faire un suivi de cette rencontre et un appel à la ministre afin qu’elle prenne en compte le point de vue de ceux qui sont les plus concernés par son projet de loi, c’est-à-dire les personnes ayant un statut et des emplois précaires.
-30 —
Centre des travailleurs et travailleuses immigrants (514)342-2111
Noé Arteaga (Français) noe@iwc-cti.ca
Mostafa Henaway (Anglais) mostafa@iwc-cti.ca
Source :
Centre des travailleuses et des travailleurs immigrants (CTI-IWC)
Association de travailleuses et travailleurs d’agences de placement (ATTAP-TAWA)
Les commentaires sont fermés.