Le Centre des travailleurs et travailleuses immigrants (CTTI) dénonce fermement l’adoption de la loi 89 par le gouvernement du Québec, une attaque frontale contre la classe ouvrière. Cette loi, imposée en dépit d’une opposition massive, criminalise la résistance collective, muselle le droit de grève et affaiblit la capacité de tous les travailleurs de se défendre.
« C’est une guerre de classe. Ce n’est pas une réforme, c’est une répression », déclare Mustafa Hanawi, organisateur communautaire au CTTI. « Les travailleurs précaires et immigrants sont poussés plus loin dans le silence, l’exploitation et la peur. »
Cette loi cherche à discipliner la force de travail et à détruire des décennies de conquêtes sociales obtenues par la lutte — salaires décents, conditions de travail sécuritaires, services publics, dignité. Elle viole les droits constitutionnels et ouvre la voie à l’impunité patronale.
Un gouvernement au service du patronat
Soyons clairs : cette loi ne sert pas le peuple, elle sert les intérêts des patrons. François Legault et Jean Boulet ont choisi leur camp, et ce n’est pas celui des travailleuses et travailleurs. Leur objectif est de nous désarmer collectivement, en nous enlevant le seul levier que nous possédons : le droit de nous organiser et de faire grève.
La rupture est consommée
Depuis 2024, les syndicats ont tiré la sonnette d’alarme. Le gouvernement a refusé d’écouter. Aujourd’hui, il impose la loi du mépris. Mais nous ne nous laisserons pas faire.
Le CTTI appelle à la mobilisation, à la solidarité, et à la désobéissance. Cette loi ne doit pas passer, ni dans les textes ni dans les faits.
« Nous ne quémandons pas nos droits : nous les arrachons. Aucun gouvernement ne nous fera taire », martèle Hanawi.
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