À l’approche du Prime Day 2024, prévu les 16 et 17 juillet, les travailleurs d’Amazon de Montréal tirent la sonnette d’alarme concernant leurs conditions de travail et leur sécurité. Alors que cet événement commercial massif promet des économies et des offres exclusives pour les membres Prime, les employés des entrepôts ressentent une pression accrue et des préoccupations croissantes pour leur santé et sécurité.
Selon un article de Global News, les travailleurs de Montréal s’inquiètent des exigences accrues imposées par leurs employeurs pendant le Prime Day, craignant pour leur santé et leur sécurité en raison de quotas irréalistes et de conditions de travail dangereuses. Les employés affirment qu’Amazon empêche les travailleurs de déposer des réclamations pour blessures auprès de la commission de la santé et de la sécurité du travail du Québec, ce qui pourrait leur donner droit à une indemnisation et à un temps de récupération [1].
Un rapport de TVA Nouvelles renforce ces préoccupations, soulignant que les travailleurs non syndiqués chez Amazon réclament de meilleures conditions de travail, incluant des mesures de sécurité accrues et des salaires équitables. Les défenseurs des droits des travailleurs demandent des réformes urgentes pour garantir que les employés puissent travailler dans des conditions sûres et dignes [2].
Le Devoir ajoute que, malgré les offres alléchantes pour les clients, les travailleurs paient le prix fort avec des horaires de travail effrénés, des salaires bas et des mesures de sécurité insuffisantes. Les employés et les groupes de défense des droits espèrent que cette période de forte visibilité permettra de mettre en lumière les problèmes systémiques auxquels sont confrontés les travailleurs d’Amazon, incitant l’entreprise à prendre des mesures significatives pour améliorer les conditions de travail dans ses entrepôts [3].
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