Au Centre des congrès de Québec, plus de 1 500 participants au Sommet SST 2025 provenant des principaux syndicats tels que la CSD, la CSN, la FTQ et des organismes de soutien tels que l’UTTAM et le CTTI, se sont réunis pour un sommet historique sur la santé et la sécurité du travail. Pendant deux jours, ils ont discuté des défis auxquels sont confrontés les travailleurs, notamment à la suite de changements législatifs tels que la Loi 89, qui a transformé le système de santé et de sécurité au travail du Québec.
Les sessions ont porté sur des enjeux cruciaux tels que le retour sécuritaire au travail, l’augmentation des litiges liés aux accidents du travail et la négligence envers la protection des travailleuses dans les milieux majoritairement féminins. Le Centre des travailleurs et travailleuses immigrants a également mis en lumière les difficultés des travailleurs non syndiqués, privés de protection syndicale.
Mais le point culminant a été la manifestation devant l’Assemblée nationale, où les participants ont protesté contre le projet de loi 89, qui restreint le droit de grève. Malgré les mises en garde des experts sur les risques pour la paix sociale, le gouvernement de la Coalition Avenir Québec (CAQ) a persisté dans l’application de cette loi, soutenue par le patronat, alors que les syndicats en demandaient le retrait.
Le sommet s’est conclu par l’affirmation de la déclaration commune : « Pas de sécurité sans justice ». Le mouvement ouvrier ne reculera pas dans son combat pour les droits de ceux qui bâtissent le Québec de leurs mains. Ce sommet n’était pas qu’un débat, mais un pas vers une mobilisation collective plus large.
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