Quand?: Le Vendredi 24 mai, à 18h
Où?: En face de l’édifice 800 Square Victoria, Montréal, QC H3C 1E8
Qui?: Des travailleurs/euses immigrantEs seront presentEs pour témoigner de leurs expériences et exprimer leurs révendications.
Ce vendredi le 24 mai, une coalition de groupes qui défendent les droits des personnes qui vivent avec les situations de statut et du travail précaires, ont rencontré les représentants de la ministre du Travail, l’Emploi et de la Solidarité Sociale (Ministre Agnès Maltais) dans leurs bureaux à Montréal. Cette réunion suit une consultation publique (le 5 avril) et une conférence de presse (le 1er mai) qui avaient comme but de mettre de la pression sur le gouvernement pour demander qu’ils consultent avec ceux et celles qui sont les plus vulnérables dans notre société, dans le cadre de la préparation d’ une nouvelle projet de loi sur le travail précaire de la part du Parti Québecois. Durant cette réunion, ces organismes ont expliqué concrètement les problématiques autour du phénomène du travail précaire. Dans leurs propres mots:
«Mon statut en tant que travailleur temporaire ma forcé dans plusieurs situations d’exploitation. J’ai dû faire face aux employeurs qui étaient racistes et discriminatoires. Un d’entre eux n’a pas payé mon salaire du tout jusqu’au moment ou j’ai fait une plainte avec le Commission des Normes du Travail. Tandis qu’un autre restaurant ne m’a pas payé du tout. Deshormais je travail comme un cuisinier et j’ai le salaire le plus bas parmis toutes les cuisiniers… Le statut temporaire crée de l’exploitation» – Neil, du Coalition des Travailleur-euses Temporaires
«J’ai travaillé à une entreprise qui embauche 90% de ses employés des agences de placement temporaires. Les travailleurs et travailleuses sont mis à porte sans motif et forcéEs a travailler dans des situations dangereuses. Ils ne sont pas payéEs pour les jours fériés ou bien pour les heures supplémentaires. En plus, ils sont toujours considérées comme employés temporaires même après des années d’emploi avec la même entreprise» Louis, de l’Association des travailleurs et travailleuses d’agences de placement
La ministre nous a entendu. Maintenant, nous attendons qu’elle agisse en considérant ceux qui sont les plus concernés par son projet de loi; c’est-à-dire, les personnes ayant un statut et des conditions d’emploi précaires.
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Renseignements :
Noé Arteaga (Français/Espagnol) noe@iwc-cti.ca
Mostafa Henaway (Anglais) mostafa@iwc-cti.ca
Source:
Centre des travailleuses et des travailleurs immigrants : (514) 342-2111 (CTI-IWC)
Association de travailleuses et travailleurs d’agences de placement (ATTAP-TAWA)
Mexicain Uni.e.s pour la Régularisation
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