« Ji Jasi Apki Marzihat » captive le public avec un monologue convaincant sur les mauvais traitements infligés aux femmes dans la société indienne.
Le Festival international de théâtre anarchiste de Montréal a récemment accueilli une pièce de théâtre stimulante produite par le Centre des travailleurs immigrants (CTI-CT) qui a mis en lumière les défis auxquels sont confrontées les femmes et a souligné l’importance de l’autonomisation. Intitulée « Ji Jasi Apki Marzihat », cette pièce mise en scène et jouée par Nitu Sharma et écrite par Nadira Zahir Babber a captivé le public par sa description crue des mauvais traitements infligés aux femmes musulmanes dans une optique féministe. La pièce était jouée en hindi et sous-titrée en français et en anglais.
La pièce se déroule sous la forme d’un monologue envoûtant, centré sur le personnage de Sakina, une femme musulmane soumise à diverses formes d’abus et d’oppression au sein de la société. Grâce à une narration puissante et à des performances évocatrices, la production visait à exposer la souffrance et la douleur endurées par des femmes comme Sakina, en attirant l’attention sur la nécessité d’un changement social et d’une autonomisation.
Tout au long de la représentation, l’histoire de Sakina s’est déroulée, plongeant le public dans les réalités auxquelles sont confrontées d’innombrables femmes dans des situations similaires. L’acte solo a ingénieusement dépeint les luttes de Sakina, qui s’est retrouvée piégée dans un mariage non désiré, endurant des années d’abus de la part de son mari. La pièce s’est penchée sur les pressions et les attentes de la société qui l’ont confinée, soulignant les mauvais traitements subis par les femmes dans une société profondément patriarcale.
Au fil de la narration, la scène est devenue une représentation symbolique de la vie de Sakina, se transformant pour refléter ses expériences. Le public a été captivé par la capacité de l’artiste à transmettre les émotions profondes et les difficultés rencontrées par Sakina, ce qui a favorisé l’empathie et la compréhension des spectateurs.
Le tournant de la pièce a eu lieu lorsque Sakina, déterminée à se libérer de son mariage abusif, a trouvé le courage de demander le divorce. Cependant, sa décision a entraîné une série d’événements malheureux, la laissant, elle et ses enfants, sans abri et abandonnée par sa famille. Cette tournure tragique des événements illustre les obstacles systémiques auxquels sont confrontées les femmes qui défient les normes et les attentes de la société.
De manière inattendue, le chemin de Sakina a croisé celui d’un homme âgé que sa famille a insisté pour qu’elle épouse. Tiraillée entre la sécurité qu’il pouvait lui offrir et son propre désir d’indépendance, Sakina a accepté le mariage à contrecœur. Elle est loin de se douter que cette décision la plongera dans une révélation déchirante.
La pièce atteint son apogée lorsque Sakina découvre les sinistres intentions de son nouveau mari à l’égard de sa fille. Animée d’un amour indéfectible et d’un instinct maternel, Sakina a pris une mesure radicale pour protéger son enfant, ce qui a entraîné la mort de son mari. Le final dramatique a laissé le public dans un état de réflexion, contemplant les limites auxquelles une femme est poussée lorsqu’elle est poussée au bord du gouffre par l’injustice de la société.
À propos de la pièce, le metteur en scène Sharma a déclaré : « Nous voulions attirer l’attention sur les mauvais traitements et les luttes auxquels sont confrontées les femmes, en particulier celles qui appartiennent à des communautés marginalisées. Ji Jasi Apki Marzihat’ sert de plateforme de dialogue, encourageant les spectateurs à remettre en question les normes existantes et à contribuer à une société plus égalitaire et plus inclusive ».
L’impact de la pièce était évident, car les discussions ont résonné dans le public longtemps après la tombée du rideau. Inspirés par la résilience de Sakina et les thèmes plus larges présentés, les spectateurs ont réfléchi au besoin urgent de changement sociétal et d’autonomisation des femmes. De nombreux spectateurs ont quitté le théâtre avec la volonté renouvelée de remettre en question les systèmes oppressifs et de soutenir l’avancement des droits des femmes.
« Ji Jasi Apki Marzihat » n’a pas seulement diverti, il a aussi servi de catalyseur pour la transformation sociale, en rappelant avec force la responsabilité collective de lutter contre l’inégalité entre les sexes. En entremêlant la narration d’histoires
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